Ce site est et doit rester un espace convivial car jardiner est un plaisir que l'on peut partager. Vous y trouverez des informations sur l'évolution de mon propre jardin et sur mes préoccupations journalières en fonction d'une météo qui parfois nous empêche de réaliser ce que l'on veut. Cela n'exclut pas quelques erreurs possibles. N'hésitez pas à poser des questions... j' essaierai d'y répondre...

mardi 25 juillet 2017

Préparation du purin d'orties

Préparation du purin d'orties

Aujourd'hui, c'est la seconde fois que je me lance dans la préparation du purin d'orties.

Je l'ai déjà fait une précédente fois, il y a un bon mois.

Mais je tenais à faire partager mon expérience.
Dans un premier temps une petite ballade digestive avec un sac, un sécateur (ou une bonne paire de ciseaux) et une bonne paire de gants (sans commentaire).

J'ai repéré pas très loin de chez moi, loin de toute circulation polluante, dans un chemin creux le long d'un ruisseau quelques belles plates-bandes d'orties (non montées en graine).
J'en ai ramassé un kilo.


Dans un seau en plastique de récupération, j'ai enfourné mes orties que j'ai préalablement hachées grossièrement. (dans ma première préparation, j'avais opté pour la mise en sac des orties en me disant que ce serait plus simple pour les sortir à la fin de la macération, sauf que je n'ai pas pu remuer le mélange correctement pour aider à la fermentation).

C'était la première fois
Et maintenant

Ensuite j'ai versé dessus 10 litres d'eau de pluie (à préférer à l'eau du robinet).

J'ai fermé le tout et maintenant je laisse macérer une bonne quinzaine de jours (voire trois semaines en fonction de la température ambiante) en essayant de remuer la mixture régulièrement.
Dès qu'il n'y a plus de mousse blanche en surface on peut considérer que la préparation est prête à l'emploi.

Utilisation du purin d'orties

Il suffira alors de la filtrer grossièrement si on l'utilise pour l'arrosage en engrais naturel (2 litres de purin pour 10 litres d'eau (très bon pour les tomates).
ou filtrer plus finement (éviter de boucher vos appareils) si on veut l'utiliser en vaporisation (contre les maladies) (1 litre pour 10 litres d'eau).

Attention la préparation ne se conserve pas indéfiniment, l'utiliser dans les 3 à 5 mois qui suivent.

Sachez également que non dilué ce produit peut être utilisé comme activateur de compost.

dimanche 9 juillet 2017

Plantation des poireaux d'hiver

Comme chaque année, à la même période (tout début du mois de juillet), je prévois ma planche de poireaux d'hiver.
Je m'approvisionne dans ma jardinerie de Créon où je trouve également de très bons conseils que j'essaie de faire partager.

Plantation des poireaux d'hiver

Tout d'abord combien de plants?
Pour ma part, j'en achète une botte de 50. Et comme mon marchand ne lésine pas sur le nombre, j'en retrouve cette fois ci un peu plus d'une bonne centaine dans la botte. C'est sans importance, je les planterai tous......

Préparation du sol:

Je prévois pour ma planche (suffisamment large pour me permettre de tirer deux lignes) une bonne brouette de compost bien mûr auquel j'ajoute un peu d'engrais universel (bio). Le poireau est très gourmand.

Une fois passé la motobineuse et égalisé la planche, je trace deux sillons assez profond (celà permettra ultérieurement de gagner "du blanc" quand je les chausserai.

Espacement entre les deux sillons 50 cm.

Après avoir habillé les plants (raccourci des feuilles et des racines), je procède à la plantation.

J'arrose au goulot le fond du sillons.

Un plant tous les 12 à 13 cm (ce qui va me donner 50 plants sur le rang).

Et là je n'ai plus besoin d'un plantoir. Je me contente d'enfoncer le fût du plant dans la terre trempée avec l'index aussi profond que je peux. Ainsi la reprise s'en trouve meilleure, les racines se trouvant directement en présence d'une terre mouillée.

Je n'hésite pas à procéder à un arrosage complémentaire (éventuellement à la pomme).

Voici ma plantation terminée:


Vous constaterez que j'ai réalisé à côté des poireaux un planche identique où j'ai étalé une bonne brouette de compost en vu d'y semer deux rang de haricots verts.

Ne pas oublier d'arroser régulièrement. Le poireaux ne supporte pas la sécheresse.

vendredi 7 juillet 2017

Le traitement au savon noir

Au début du printemps, courant Avril, vu le temps clément que nous avons eu dans la seconde moitié du mois (jusqu'à 24° le 20 Avril), j'ai voulu semer 2 rangs de haricots verts pour essayer d'en avoir le plus tôt possible en saison.
Malheureusement s'en est suivi une période pluvieuse et une forte baisse de température.
Mes haricots sont sorti tant bien que mal et ont végété.Dès que le temps s'est amélioré,ils ont repris leur croissance.
Et là constat: Après quelques jours d'absence, le pou. Et une bonne partie des plants touchée.

Plutôt que de faire un traitement chimique (Ce que je faisais avec modération les années précédentes en évitant de traiter dans les 3 semaine précédent les premières récoltes), je me suis lancé dans un traitement plus écologique:

Traitement au savon noir

J'ai un peu potassé les divers sites susceptibles d'en parler (Rustica, Gerbaud et d'autres....)

Voilà ce que j'ai retenu et appliqué:

- Achat de savon noir liquide d'origine végétale (Plusieurs marques sont vendues dans le commerce)

 
- Dilution de savon noir dans de l'eau claire (si possible tiède) à raison de 5 cuillère à soupe pour 1 l.
(dans mon pulvérisateur je prévois 2 l, suffisant pour ce que je dois traiter).

-Pulvérisation par temps sec sur les pieds et les feuillages infectés de préférence le soir ou le matin de bonne heure. (N'hésitez pas à bien mouiller).

Réitérer l'opération au moins 2 fois (3 ou 4 jours entre deux traitements).

Le résultat est probant. Le traitement a stoppé net la prolifération des poux et ma récolte n'a pas été affectée.

A titre indicatif, j'ai lu que l'on pouvait également lutter avec ce produit contre les fourmis en pulvérisant régulièrement leur nid.

samedi 1 juillet 2017

Semi et plantation de courges et potimarrons


Semis de courges et potimarron

Etant pris par le temps, je n'ai pu avoir à ma jardinerie des plants de courges et de potimarrons au début du mois de juin. En effet je les achètent en général en même temps que je prend mes plants d'aubergines, de piments, de poivrons et de courgettes. Mais cette année, rupture de "stock".
Aussi je me suis rabattu sur l'achat de semis pour faire mes propres plants:


Compte tenu de mes besoins je me suis contenté de prévoir seulement 3 plants de chaque.

Pour se faire, j'ai préparé des godets de terreau bien humidifié.

J'ai déposé
pour les courges 3 graines dans chaque godets (j'en conserve deux par godet)
pour les potimarrons 2 graines dans chaque godets (il y a moins de graines dans le sachet, le reliquat me servira pour l'année prochaine).Au résultat j'ai un plant par godet.

J'ai recouvert de terreau humidifié.

J'ai placé les godets dans un endroit mi-ombre mi-soleil en m'arrangeant pour les exposer de temps en temps aux rayon du soleil et en n'omettant pas de maintenir le terreau sensiblement humide pratiquement tous les jours.
Voilà le résultat;


Il ne me reste plus qu'à les mettre en terre dès que le temps le permet, avec quelques précautions:

Espacer les plants de 80 cm à 1 m.
Prévoir de mettre dans le trou de plantation une bonne pelletée de compost (maison) en plus d'une poignée d'engrais (universel).
Se méfier car ces plantes prennent beaucoup de place.

vendredi 30 juin 2017

Lutte contre le carpocapse

Me voilà de retour après une longue absence.
Mais cela ne m'a pas empêché de continuer à cultiver mon jardin et apporter quelques améliorations dans ma façon de le conduire, notamment en essayant de devenir plus écologique dans le traitement contre les maladies et les insectes

Traitement contre le carpocapse

Ainsi cette année, après avoir constaté une belle floraison sur mes pommiers et poiriers (certainement liée à un printemps clément),je me suis lancé dans la mise en place de pièges à phéromones.

Chaque année, c'est le même problème. Une bonne partie de la récolte de pommes est infectée par le ver (résultat d'un petit papillon que l'on appelle le carpocapse).

Si jusqu'à présent j'utilisais même avec parcimonie des pesticides vendus dans les jardineries, j'ai donc décidé d'arrêter cette technique et opter pour une attitude plus écologique:

Le piège à phéromone

Le but du piège est d'attirer le papillon mâle à l'aide de capsules imitant les phéromones de la femelle et attirant le mâle dans un piège constitué d'une bande de glu.

Ayant donc fait l'acquisition de ce type de piège, je l'ai installé comme il se doit sur les conseil du vendeur:
Un par arbre.
Ce piège est donc constitué d'un abri triangulaire avec une plaque engluée sur la quelle on pose une capsule de phéromones.
Ne pas oublier de changer la capsule au bout de trois mois (le sachet de capsule le prévoit).


Pour l'instant je n'ai pas constaté de dégâts sur les fruits en formation.

Par contre je regrette de ne pas l'avoir fait avec les cerisiers qui , en l'espace de trois jours ont été infectés par la mouche de la cerise (résultat cerises immangeables).

Conseils pour les jours à venir

Penser à planter les poireaux d'hiver (à suivre avec la lune)

Ne pas oublier dès que la période pluvieuse sera passée (en principe samedi ou dimanche), de traiter préventivement à la bouillie bordelaise tous vos légumes ou vigne contre le mildiou qui va se développer à la vitesse "grand V"